Dopo 28 recensioni positive ricevute dalle più prestigiose webzine e riviste di tutto il mondo, è finalmente arrivata la prima recensione negativa, apparsa sulla webzine francese Progressia e scritta dal recensore svizzero Christophe Gigon, che non deve amare molto la nostra musica, visto che anche il suo giudizio su Morpho Nestira fu tutt’altro che esaltante…
Ringraziamo comunque Progressia e Christophe per l’attenzione che hanno dedicato al nostro lavoro, sperando che ci porti fortuna come portò fortuna alla Nazionale spagnola la sconfitta contro la Svizzera nella prima partita dei Mondiali in Sudafrica :-).
Apeirophobia ou la peur humaine de l’infini. Voilà un bien beau concept pour cet énième album de cette formation italienne du début des années quatre-vingt-dix. Las, à l’écoute de cette somme, c’est plutôt le vertige de la vacuité qui guette l’auditeur alangui. Toutes les influences possibles et imaginables (Pink Floyd, Yes et compagnie) se télescopent dans une soupe à gros grumeaux peu digeste. Ifsounds n’a pas non plus peur de l’emploi de sons datés, comme celui du clavier sur « Anima Mundi », qui collera la chair de poule à tout mélomane de moins de quarante ans. Le chant est partagé entre celui féminin et anodin d’Elena Ricci et celui, nettement plus discutable (entendre par là désagréable) de l’un des membres mâles du groupe. Certaines séquences, plus calmes, feront quelque peu dresser l’oreille mais l’attention retombe bien vite devant tant de vide artistique. Encore un disque qui n’aurait jamais pu voir le jour avant le règne actuel de la débrouille et de la survie dans cette industrie musicale moribonde. Tout au plus, deux-cent quarante-quatre acheteurs potentiels s’offriront ce méfait et ne regretteront pas leur achat. Les autres ne reviendront pas non plus sur leur choix, à raison.
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